Veille documentaire
Retrouvez ici régulièrement des documents et ressources utiles collectés par le Groupement de Coopération Sanitaire santé mentale de la Dordogne dans le cadre de son travail de veille :
la revue Santé Mentale vient de publier un dossier sur le rétablissement dans lequel Anthony Robin, coodinateur du Club Action Avenir de Bergerac relate le suici d'une usagère, Laura et l'utilisation de l'application Mon Rétab' d'abord. Titre de cet article: "Chronique d'un rétablissement émotionnel".
Même pas mort est une série de podcast crée par l'association Les Petits Frères des Pauvres. Depuis 1946, les Petits Frères des Pauvres sont aux côtés des personnes âgées en situation d’isolement, prioritairement les plus démunies.
Avec ce podcast, l'association a pour objectif de changer de regard sur nos ainés, d'interroger nos preprésentations et de déconstruire nos préjugés et idées reçues sur la vieillesse.
Fiona Ipert, journaliste, nous parle particulièrement de l'âgisme (inégalité de traitement dû à l'âge).
Michelle Bachelet, Haute Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme : "L'âgisme nuit à tous, aux personnes agées, aussi bien qu'aux jeunes, mais souvent, il est si répandu et si bien accepté dans nos attitudes, comme dans nos politiques, nos lois et nos institutions que nous ne réalisons pas les répercussions qu'il a sur nnotre dignité et sur nos droits"
Vous pourrez entendre differents intervenants comme le Défenseurs des Droits.
Pour écouter les podcast: suivez le lien.
Dans ce rapport de la Fondation de Frabce et de l'Observatoire de la philantropie, vous pourrez découvrir une approche territoriale et spatiale des solitudes et du lien social.
Chaque année depuis l'année 2010, la Fondation de France rédige un rapport sur les Solitudes en France. Cette étude passe au crible de nombreux facteurs de solitude, de population et des lieux. Ainsi, vous retrouverez des des chapitres autour de:
- La solitude géographique,
- L'érosion du tissu relationnel,
- La fragilisation des liens sociaux,
- Les populations vulnérables: comme les aidants familiaux, les personnes agées isolées, les jeunes en protection de l'enfance,
- la solitude des acteurs de terrain,
- les lieux de rencontre et
- la création de liens dans les lieux.
- Des témoignages d'Anne Marie, Anne Solène, François et Idriss qui mettent en oeuvre differentes solutions pour rompre la solitude et créer du lien social.
Pour lire le rapport dans sa globalité: suivez le lien.
PSYCOM, dans son article du 29 Janvier 2024, nous fait part d'une revue de presse autour de la solitude, dont voici quelques éléments.
L'étude IFOP/ FLASHS parue le 23 janvier , à l'occasion de la Journée Mondiale des Solitudes, fait le constat 44% des français se sentent régulièrement seuls, ce chiffre augmente à 62% chez les 18-24 ans.
Sans pour autant signifier qu'il y a souffrance, la solitude impacte la santé mentale. Les Jeunes, les femmes et les personnes en situation de précarité sont plus touchés que la moyenne par la solitude. En effet, 58% des personnes disent parfois rechercher la solitude.
Il ne faut cependant pas oublier que la solitude, l'isolement social, s'ils ne sont pas inquiétant par eux-même, peuvent parfois être le signe de souffrance psychique. C'est l'ensemble des signes et symptômes de la personnes qui doivent nous amener à nous inquiéter. C'est ce que confirme l'étude en évoquant la possibilité d'épisodes de stress, des problèmes de sommeil, des états dépressifs et des pensées suicidaires.
Dans ces cas là, NE RESTEZ PAS SEUL AVEC VOTRE SOUFFRANCE, quelle qu'elle soit.
N'hésitez pas à prendre contact avec votre mairie pour connaitre les asssociations qui pourront vous aider à rompre l'isolement en fonction de vos centres d'interets. Et si vous avez d'autres besoins, votre médecin, un psychologue, une consultation en CMP -Consultation Médico Psychologique- ou tout autre professionnel pourra vous aider à mieux comprendre et vous accompagner pour favoriser votre mieux être.
Il existe également des numéros d'écoute:
Allo-suicide (association Lueur d’espoir)
Ecoute anonyme et gratuite des personnes en grande souffrance psychologique ou confrontées au suicide, et de leur entourage, par des bénévoles formés
04 22 53 74 59 (7j/7 20h-23h)
Le 3114, numéro national de prévention du suicide (Ministère de la Santé, coordination par le CHU de Lille)
Ecoute confidentielle et gratuite pour les personnes ayant des pensées suicidaires, les personnes inquiètes pour un proche, les personnes endeuillées par suicide, les professionnels de santé ayant besoin d’un avis spécialisé, par des professionnels des soins formés à la prévention du suicide
3114 (7j/7 et 24h/24)
SOS Suicide Phénix (associations)
Ecoute anonyme et gratuite des personnes en grande souffrance psychologique ou confrontées au suicide, et de leur entourage, par des bénévoles formés
01 40 44 46 45 (7j/7 13h-23h)
SOS help (non profit organisation)
English-language emotional support line for the international community in France, free and anonymous service, by trained volunteers
01 46 21 46 46 (7/7 3PM-11PM)
Suicide Ecoute (association)
Ecoute anonyme et gratuite des personnes en grande souffrance psychologique ou confrontées au suicide, et de leur entourage, par des bénévoles formés
01 45 39 40 00 (7j/7 et 24h/24)
Vous trouverrez d'autres lignes d'écoute en suivant ce lien.
Vous pouvez cliquer ici our lire l'article dans sa globalité.
Dans le cadre de la stratégie nationale multimodale de prévention du suicide, le Centre Hospitalier Vauclaire, financé et piloté par l'ARS Nouvelle Aquitaine, déploie un schéma départemental de prévention du suicide qui s'articule autour de formations et de mise en réseau.
Ces formations sont mises en oeuvre sur 3 niveaux. Elle nécessite 2 jours de formations obligatoires et une troisième journée de création de réseau.
Trouvez votre formation en lisant la suite de l'article.
Les formations sont spécifiques en fonction des personnes à qui elles s'adressent :
- Sentinelles : tout public, personne ayant des compétences spontanées à l'écoute et en lien avec du public (aide à domicile, bénévoles d'associations de tout type, élus,
secrétaires...)
- Evaluateur du potentiel suicidaire : professionnels sanitaires (médecin, infirmiers), psychologues et, sur profils, expériences et missions à évaluer avec CH de Vauclaire : les
travailleurs sociaux (éducateur spécialisé, assistant social,
CESF...).
- Intervenant de crise : professionnels de la psychiatrie.
Les frais inhérents à la formation (déplacement - repas) sont à votre charge ou celle de votre employeur.
Pensez à privilégier les inscriptions en fonv=ction de votre réseau partenarial.
FORMATIONS SENTINELLES:
OBJECTIFS:
-Développer des compétences au repérage et à l’orientation de personnes repérées en risque suicidaire.
- S’inscrire dans un dispositif de prévention ciblée et intégrer le réseau de prévention suicide départemental.
PUBLIC:
Cette formation s'adresse à toute personne ayant une disposition spontanée au souci pour autrui et pour l'entraide. Pas de prérequis nécessaire.
PROGRAMME DE FORMATION SUR 2 JOURS:
- Repérer des personnes en souffrance au sein de son milieu de vie ou de travail.
- Aller vers les personnes repérées et entrer en relation avec elles.
- Orienter, et accompagner si nécessaire, les personnes repérées vers les ressources appropriées.
- Connaître le champ et les limites de son action.
- Prendre soin de sa propre santé mentale.
JOURNEE RESEAU:
- Retour d’expérience par atelier de codéveloppement professionnel.
- Renforcement du réseau Prévention Suicide.
DATES DE FORMATIONS ET LIEN D'INSCRIPTIONS:
- GRAND PERIGUEUX, 2 formations organisées:
- Première session : 2 et 9 avril + 11 juin 2024.
- Deuxieme session : 24 septembre et 1er octobre + 3 décembre 2024.
- INSCRIPTIONS en suivant le lien.
- COMMUNAUTE D'AGGLOMERATION DU BERGERACOIS:
- Première session: 23 et 30 janvier + 13 juin 2024.
- Deuxième session: 5 et 12 novembre + 12 décembre 2024.
- INSCRIPTIONS en suivant ce lien.
- PERIGORD NOIR (SARLAT):
- Première session : 5 et 12 mars + 4 juin 2024,
- Deuxieme session : 10 et 17 septembre + 5 décembre 2024.
- INSCRIPTIONS en suivant ce lien.
- RIBERACOIS et VALLEE DE L'ISLE:
- Première session: 8 et 15 février + 30 mai 2024,
- Deuxième session: 19 et 26 novembre + 17 décembre 2024.
- INSCRIPTIONS en suivant ce lien.
- PERIGORD VERT, 2 formations organisées:
- Première session: 6 et 13 février + 6 juin 2024.
- Deuxième session: 10 et 17 octobre +10 décembre 2024.
FORMATION EVALUATION DU POTENTIEL SUICIDAIRE:
OBJECTIFS:
- Former ou renforcer des compétences professionnelles à l’évaluation et l’orientation de personnes repérées comme étant à risque suicidaire.
- S’inscrire dans un dispositif de prévention ciblée pour construire un réseau de prévention et un maillage territorial.
PUBLIC
Cette formation s'adresse uniquement aux professionnels sanitaires, psychologues, et médico-sociaux.
PROGRAMMES DE FORMATION SUR 2 JOURS
- Connaissances communes sur le suicide et préalables.
- Crise et crise suicidaire.
- Evaluation du potentiel suicidaire.
- Conditions relationnelles à l'évaluation.
- Orientations.
- Ressources locales.
- Conclusion/ évaluation de la formation.
JOURNEE RESEAU (3EME JOUR)
- Rencontre avec les professionnels formés "Sentinelle" sur le territoire.
- Retour d'expérience en atelier de codéveloppement professionnel.
- Renforcement du réseau prévention suicide.
DATES DE FORMATIONS ET LIENS D'INSCRIPTIONS:
- GRAND PERIGUEUX, 2 formations organisées:
- 21 et 28 mars + 11 juin 2024,
- 26 septembre et 3 octobre 2024.
- INSCRIPTIONS en suivant le lien.
- COMMUNAUTE D'AGGLOMERATION DU BERGERACOIS, 2 formations organisées:
- Première session: 25 janvier et 1er février + 13 juin 2024.
- Deuxième session: 7 et 14 novembre + 12 décembre 2024.
- INSCRIPTIONS en suivant ce lien.
- PERIGORD NOIR (SARLAT), 2 formations organisées:
- Première session : 7 et 14 mars + 4 juin 2024,
- Deuxieme session : 12 et 19 septembre + 5 décembre 2024.
- INSCRIPTIONS en suivant ce lien.
- RIBERACOIS et VALLEE DE L'ISLE, 2 formations organisées:
- Première session: 19 et 26 mars + 30 mai 2024,
- Deuxième session: 21 et 28 novembre + 17 décembre 2024.
- INSCRIPTIONS en suivant ce lien.
- PERIGORD VERT, 2 formations organisées:
- Première session: 4 et 11 avril + 6 juin 2024.
- Deuxième session: 8 et 15 octobre +10 décembre 2024.
- INSCRIPTIONS en suivant ce lien.
Préambule: NE RESTEZ PAS SEUL FACE A LA SOUFFRANCE, des solutions existent notamment:
- le 3020 pour lutter contre le harcèlement à l'école,
- le 3018 pour lutter contre cyber harcèlement,
- le 3114 pour les personnes en souffrance psychique, pour les aidants, pour les professionnels, dans le cadre de la prévention du suicide.
N'HESITEZ PAS A APPELER ET A DIFFUSER CES NUMEROS.
Le site PAPAGENO nous propose un article pour faire le point sur le lien harcélement et suicide.
"Mais c'est quoi le Programme PAPAGENO, c'est un programme national intégré à la stratégie globale de prévention du suicide. C' est un programme français soutenu par la Direction Générale de la Santé du Ministère des solidarités et de la santé. Il repose sur un partenariat entre le Groupement d’Études et de Prévention du Suicide (GEPS) et la Fédération Régionale de Recherche en Psychiatrie et Santé Mentale (F2RSM Psy) Hauts-de-France.
Au plan international, l’équipe participe au groupe de travail « Suicide et médias » de l’IASP (International association for suicide prevention).
Son objectif est double :
1-Prévenir la contagion suicidaire
- Dite «de masse» liée à la diffusion de contenus à risque sur les supports tels que médias, réseaux sociaux, fictions... C’est le fameux «effet Werther».
- Dite « localisée », suite à la survenue d’un suicide dans une institution (école, entreprise, hôpitaux, etc).
2- Promouvoir l’entraide et le recours aux soins
- En se saisissant des opportunités qu’offrent les médias et les nouvelles technologies de l’information.
- En ayant recours à la communication comme à un authentique outil de prévention.
- En remplaçant les identifications à risque (identifications aux figures suicidaires) par des identifications protectrices (identification à des personnes qui ont traversé ou aidé à traverser une crise suicidaire)." ( Cette présentation est issue du site PAPAGENO.
" Chaque année, selon les données officielles, entre 700 000 et 1 million de jeunes sont victimes de harcèlement scolaire en France. Si le sujet est préoccupant, il n'est jamais mis autant en lumière qu'à la faveur d'une issue fatale : celle du suicide d'une victime.
Les médias se sont tous emparés du sujet ces derniers mois. Les prénoms et les photos des victimes font le Une, des jour durant, ainsi que les témoignages de leurs proches endeuillés. "
Pour lire l'article, suivez le lien.
Nous vous proposons ici de découvrir ou redécouvrir une campagne d'information sur la dépression fait par la Fondation Pierre Deniker à travers un petit film.
Pour découvrir ce film, suivez le lien.
Dans cet article de PSYCOM, l'auteur revient sur la stigmatisation des consultations des professionnels de santé mentale, et le frein lié au coût.
Vous y trouverez des liens vers d'autres articles et les moyens de destigmatiser les consultations:
- 80% des français touchés par un probleme de santé mentale n'osent pas consulter un psy, voici pourquoi, lien direct ici: Neon
- Dire qu'on voit un psy est encore trop souvent tabou, lien direct ici: Slate
- Dédier 15 minutes à l'anxiété: le conseil d'un psychologue pour mieux dormir, lien direct ici: Neon
- Des vidéos Konbini de "Engagé.e.s pour la santé mentale" autour de la démarche active pour consulter un psychologue
- Le dispositif mon parcours psy, lien direct ici: France Assos Santé ,
- la fiche pratique Mon parcours psy
- Les professionnels de la santé mentale
Les Troubles des Consuites Alimentaires, Qu'est ce que c'est?
C'est la question à laquelle PSYCOM se propose de répondre.
Dans cet article, vous trouverez :
- un paragraphe sur l'anoréxie,
- un paragraphe sur la boulimie,
- les accompagnements dans le cadre des troubles des conduites alimentaires.
Vous pourrez également accéder à la brochure PSYCOM sur ces troubles.
Pour lire l'article, suivez le lien.
Pas besoin d’être une start-up de la Silicon Valley pour créer des applis
intelligentes. À Bergerac, le centre C2A en développe une pour faciliter le
rétablissement de ces personnes malades
Début 2022, en Dordogne, le Club Action Avenir (C2A) quittait l’antenne
bergeracoise de l’hôpital Vauclaire pour s’installer dans le centre-ville de
Bergerac (boulevard Albert-Claveille). Sa raison d’être : accompagner le
rétablissement des patients en santé mentale et prévenir les rechutes en leur
offrant un encadrement aussi longtemps que nécessaire.
Ce « centre de formation et de soutien au rétablissement » accueille une
quarantaine de personnes, souffrant de schizophrénie ou de troubles bipolaires,
et leur propose un accompagnement complémentaire aux traitements et aux
soins psychiatriques. C’est le travail des deux psychologues coordonnateurs de
parcours de la structure, Antony Robin et Marine Blondel.
« Cela me permet de jauger où j’en suis personnellement et de mettre en place des
stratégies pour aller mieux »
« Notre travail consiste à aider les personnes à identifier leurs besoins, se fixer
des objectifs et planifier des actions pour aller mieux et prévenir les rechutes,
explique Antony Robin. Nous avons décidé de changer d’outil, pour passer du
document Word à quelque chose de plus efficace et qui permette à la personne
d’avoir accès à son plan de rétablissement. »
Alimentation, physique…
En se connectant à leur compte en ligne, les patients peuvent s’auto-évaluer
dans six domaines différents (vie quotidienne, bien-être physique, psychique et
relationnel, loisirs et vie sociale), avec à chaque fois des actions concrètes à
mettre en œuvre pour aller mieux.
« Par exemple, ça peut être de participer à nos groupes d’activité physique, au
groupe alimentation avec notre diététicienne ou à celui avec l’infirmière
addictologue. Dans la vie quotidienne, ça peut être faire mes courses deux fois
par semaine, me lever tôt le matin et planifier mes journées ou passer mon
permis de conduire. »
Depuis le début de l’année 2023, l’application Mon Rét@b’ d’abord, créée avec
l’aide de la start-up Lonestone basée à Nantes grâce à des fonds de l’Agence
régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine, sert de support aux entretiens
psychologue-patient pour évaluer leur état et la progression de leur
rétablissement ou, au contraire, des risques de rechute dépressive, suicidaire ou
addictive.
Versions 2 et 3
Les usagers interrogés semblent plébisciter le système. « Cela me permet de
jauger où j’en suis personnellement et de mettre en place des stratégies pour
aller mieux, constate Séverine. Cela m’a aidé à repérer quand je n’étais pas bien
et mettre en place un suivi plus régulier. Et ça permet aussi de voir ce qui va
bien. »
« C’est motivant. On a envie d’améliorer la note », assure Mathieu. « Travailler
avec cet outil nous donne une base et structure mieux l’entretien avec le
psychologue », constate Laurène. « On aborde plus facilement les points
difficiles », analyse Aurélien qui n’attend qu’une chose : « avoir une version de
l’application téléchargeable ».
La version pour les « Store » (les plateformes de téléchargements d’applications)
sera la troisième étape, selon ses concepteurs. En attendant, ils ont demandé de
nouveaux fonds à l’ARS pour développer une version 2, avec de nouvelles
fonctionnalités demandées par les patients.
Ancien addict à la drogue et fondateur de l’Association de prévention et
d’information sur les conduites addictives, Camel Guelloul a livré son histoire
et échangé avec les professionnels périgourdins
« Je suis un ancien toxicomane », commence d’emblée Camel Guelloul pour se
présenter devant plus de 250 professionnels du Groupement de coopération
sanitaire (GCS) santé mentale de la Dordogne (1), qui a organisé un colloque sur le
thème : « Prévenir en santé mentale : écouter, protéger, accompagner », à
l’espace Aliénor-d’Aquitaine à Mussidan, lundi 20 mars.
Camel Guelloul, fondateur de l’Association de prévention et d’information sur les
conduites addictives (Apica), arpente la France, et régulièrement la Dordogne
depuis cinq ans, pour sensibiliser et ouvrir le dialogue sur la question des
drogues.
Son parcours
C’est sans mâcher ses mots qu’il raconte son parcours. Celui d’un « accro à
l’héroïne », que l’addiction conduit à la rue et en prison. Il décrit son sevrage,
passant par « des nuits à pleurer, à hurler et à s’ouvrir les veines ». Puis, « la
chance » de s’en sortir grâce à la promesse faite à sa fille il y a plus de vingt ans.
« À ses 9 ans, elle est venue me voir pour me poser une question. […] Et là j’ai
pris une claque, quand elle m’a dit : ‘‘Aujourd’hui, tu as fait neuf allers-retours
dans la salle de bains, mais je n’ai pas entendu l’eau couler. […] Est-ce que tu te
drogues ?’‘ »
S’ouvre alors pour Camel Guelloul un long chemin qui le mène au bénévolat ;
d’abord pour aider ses proches, puis pour travailler pour la Caisse primaire
d’assurance-maladie afin d’arpenter les rues, les squats, les teufs, mais
également les écoles, qui restent d’après lui « le seul endroit où la prévention est
encore utile ».
« Sans jugement »
« Comment prévenir ? », interroge donc une Périgourdine. « En étant à l’écoute,
sans jugement », répond-il. Il remet en question la prévention faite dans le milieu
scolaire. « Mettre un projecteur pour monter des photos d’un cerveau, ça ne sert
pas », affirme l’intervenant, qui promeut le dialogue. « La seule personne qui m’a
parlé de drogues quand j’étais jeune, c’était mon dealer », lâche-t-il avec son
franc-parler, sans fioritures, régulièrement applaudi par la salle.
Les acteurs de la santé présents le questionnent sur la difficulté de leur quotidien
en Dordogne : « Comment on entre dans un squat pour aider ? » « C’est très
long. Pour cela, il faut passer de longues semaines avec eux dans la rue avant
d’y être invité », répond Camel Guelloul. L’intervenant décrit aussi « des façons
différentes de consommer selon les territoires, car ce ne sont pas les mêmes
drogues qui circulent ici qu’à Paris par exemple ».
« Les enfants et les parents consomment ensemble »
Le quadragénaire s’inquiète de cette « nouvelle génération », qui concerne aussi
le Périgord, « où les enfants et les parents consomment ensemble ». Sans
détour, il alerte sur cette « minorité de jeunes, qui ne va pas bien du tout, […] et
encore plus depuis le Covid ». Sans oublier de rappeler à son public « qu’ils ne
sont pas crétins, mais vulnérables ».
(1) Créée en 2015, la structure regroupe 35 établissements et a pour objectif de
fédérer l’action entre les acteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux en
Dordogne dans le domaine de la santé mentale.
Disponible du 11/02/2023 au 29/06/2023.
La série Psycho d'Arté explore le trouble et la souffrance psychiques nous plongent dans les témoignages de personnes concernées, de professionnels, en France et en Allemagne..
Episode 5 , Moi dépendant(e) aborde les addictions.
Au réveil, Hagen, réalisateur, n’avait qu’une obsession : se procurer de la cocaïne. Ce jeune père culpabilise d’avoir "détruit tant de choses chez les autres".
Elle-même fille d’alcoolique, Jo raconte le déni dans lequel elle s’est enfermée et la spirale infernale qui l’a emportée : "Plus je buvais, plus je m’isolais." Mais elle a décidé d’affronter les émotions qu’elle fuyait.
Accro aux jeux d’argent, Timo, lui, sait qu’il ne sera jamais sevré : "J’ai touché le fond quand j’ai dû avouer à mon fils que je lui avais piqué son fric." Ennui, solitude, angoisse, tristesse, tentative d’oubli de traumas ou quête de sensations fortes, l’addiction puise à de multiples sources. Ses victimes évoquent la domination, la honte et les stratégies de dissimulation.
Mais si la dépendance est aujourd’hui abordée comme une question de société, les voies thérapeutiques, pour ceux qui en souffrent, relèvent toujours du parcours du combattant.
Découvrez l'épisode Moi, dépendant(e).
Disponible du 11/02/2023 au 29/06/2023.
La série Psycho d'Arté explore le trouble et la souffrance psychiques nous plongent dans les témoignages de personnes concernées, de professionnels, en France et en Allemagne..
L'épisode 2 aborde le syndrome dépressif.
En Allemagne comme en France, la dépression est à la fois l'une des maladies psychiques les plus fréquentes et celle à laquelle on parvient le mieux à remédier. Trois jeunes adultes ayant souffert ou souffrant encore de dépression sévère témoignent avec leurs proches de la difficulté spécifique de cet état, qui peut conduire au suicide s’il n'est pas pris en charge.
Déprime, état dépressif, trouble bipolaire… : des thérapeutes des deux côtés du Rhin apportent leurs éclairages sur les questions posées par la dépression et la manière dont on la soigne. Ce volet insiste sur l'expérience vécue et les recours possibles d'un trouble qui affectait en 2021 plus de 7 % des Européens.
Découvrez Moi, Dépressif.
Disponibles du 11/02/2023 au 29/06/2023
La série Psycho d'Arté explore le trouble et la souffrance psychiques nous plongent dans les témoignages de personnes concernées, de professionnels, en France et en Allemagne.
Episode 1: Moi, autiste, des personnes autistes expriment avec force ce que signifie leur différence, si souvent objet de rejet, infirmant au passage nombre d'idées reçues sur les troubles du spectre autistique.
Quand quelqu'un la regarde dans les yeux, Christine, qui vit en Allemagne et se présente comme "autiste et handicapée", a l'impression qu'on "regarde au plus profond de [son] être" ; et dans l'ensemble des sons, qu'elle perçoit avec une acuité extrême, son cerveau ne parvient pas à "sélectionner ce qu'[elle veut] écouter". Le monde extérieur représente d'abord pour elle un désordre et un débordement anxiogènes. "Pourquoi est-ce que je ne comprends pas les gens ?", s'est longtemps demandé Charlotte, doctorante à l'université de Toulouse, en essayant sans succès d'imiter des comportements illisibles pour elle afin de se "faire des amis".
Découvrez Moi, autiste.
Il existe de nombreux dispositifs nationaux et gratuits proposant du soutien par téléphone, tchat... Le PSYCOM a réunit l'ensemble de ces lignes dans un guide. Pour trouver le bon numéro, plusieurs entrées possibles:
- soutien psychologique,
- soutien psychologique par preofession,
- soutien psycologique par thème,
- troubles psychiques et du neuro-développement,
- défenseurs des droits, signalement,
- territoires d'outre-mer.
En cas de danger grave et immédiat, appelez le SAMU (15), les pompiers (18), la police ou la gendarmerie (17).
Si vous avez du mal à entendre ou à parler, appelez ou envoyez un texto au 114, le numéro d’urgence dédié ; accédez au tchat ou passez un appel vidéo sur www.info.urgence114.fr.
Ce guide recense les lignes de soutien psychologique nationales et gratuites (à l’exception de quelques lignes offrant un service particulier à coût modéré). Les lignes spécifiques à un territoire d’outre-mer y figurent également, dans la rubrique “Si on habite un territoire d’outre-mer”.
En plus du numéro de téléphone, les autres modes de communication possibles sont indiqués : tchat, sms, courriel, visio, traduction ou transcription pour les personnes sourdes.
Ce guide précise aussi :
- qui répond, par exemple des bénévoles formés à l’écoute, des pairs, des professionnels de l’écoute, des psychologues, des psychiatres
- quand le service est anonyme (l’identité de la personne n’est pas demandée) ou confidentiel (l’identité peut être demandée mais pas communiquée à d’autres).
On peut ainsi trouver la ligne qui correspond le mieux à ses souhaits et ses besoins.
Appeler pour soi ou pour un ami
On peut appeler une ligne d'écoute pour soi, ou bien pour un proche ou un ami. Pour commencer la conversation, on peut préciser qu'on téléphone pour la première fois, poser une question ou dire pourquoi on appelle. Si la ligne est occupée, on peut patienter ou en essayer une autre.
Retrouver la liste en suivant ce lien.
Numéro national de prévention du suicide - 3114Le 3114, numéro national de prévention du suicide
Si vous êtes en détresse et/ou avez des pensées suicidaires, si vous voulez aider une personne en souffrance, vous pouvez contacter le numéro national de prévention du suicide, le 3114.
Le 3114 est accessible 24h/24 et 7j/7, gratuitement, en France entière.
Un professionnel du soin, spécifiquement formé à la prévention du suicide, sera à votre écoute.
Sur ce site, vous trouverez des ressources pour mieux comprendre la crise suicidaire et des conseils pour la surmonter.
Le 3114 est piloté par le Ministère de la Santé et de la Prévention.
Vous trouverez également de nombreuses informations sur le site du 3114.
Le dispositif Mon Psy a été mis en oeuvre depuis le 05 avril 2022, Psycom fait un retour sur ce dispositif. Ce dispositif permet la prise en charge par l'Assurance maladie. La personne est orientée par un médecin, et peut bénéficier jusqu'à 8 séances remboursées chez un psychologue partenaire.
Le site monpsy.sante.gouv.fr permet 3 accès possibles:
- je ne me sens pas bien,
- je suis psychologue,
- je suis médecin,
- des numéros et services d'écoutes,
"Le Cosmos mental® est un clip pédagogique Psycom – pensé avec Les Zégaux – pour expliquer de manière imagée le concept de santé mentale. La métaphore du Cosmos illustre la complexité et la dynamique de la santé mentale, qui évolue tout au long de la vie.
Ce clip peut s’utiliser seul, ou pour animer des actions de sensibilisation, en suivant les conseils proposés dans le mode d’emploi qui l’accompagne.
Dans sa fusée, l’individu voyage au milieu de planètes “ressources” et “obstacles”, affronte des astéroïdes “accidents de parcours”, rencontre des étoiles filantes “événements de vie” et tente de se maintenir sur la voie lactée de “l’équilibre psychique”."
PSYCOM a créé un véritable kit pédagogique comprennant:
- le clip vidéo,
- le mode d'emploi,
- les supports visuels d'animation.
POur découvrir ce kit, suivez le lien.
A la une cette semaine sur le site de PSYCOM, un dossier sur la thématique des jeunes: "Ados, jeunes adultes : le droit au bien être".
Vous trouverez 16 articles autour des jeunes et de la maladie psychique: (en cliquant sur le titre, vous arriverez directement sur l'article).
- La défenseure des droits demande un plan d'urgence pour la santé mentale des jeunes,
- Malgré la dépression, Louma tente de passer le bac,
- Justine, 15 ans, apprend à faire face à ses crises d'angoisse,
- Daria, ukrainien: face à la guerre, avec un trouble psychique,
- le jardin du dedans,
- Comment Franek se rétablit de l'anorexie,
- Les enfants aussi ont droit à une santé mentale,
- Je veux aider les jeunes victimes de harcélement scolaire à prendre la parole,
- les propositions des étudiantes en médecine,
- Des conseils de l'Unicef pour parler avec nos enfants de leur mal être,
- Instagram nuit-il à la santé mentale des ados?,
- Quand on a des pensées suicidaires,
- Premier job, premier burn out,
- Lucille Zolla et Gringe veulent briser kes tabous sur la schizophrénie,
- La santé mentale et les jeunes (flyer).
Dans cet interview, le Pr Melina Fatseas, cheffe de pôle d'addictologie du CHU de Bordeaux et de Charles Perrens , et de Alexandre Peyré, psychologue au centre d'addictologie de Bordeaux, spécialiste dans les nouvelles substances.
Qu'est ce qu'une addiction?
Comment peut-on réagor face à un ado addict?
Un consommation entraine t'elle une addiction?
Voici quelques questions auxquelles répondesnt ces deux spécialistes des addictions.
Nous vous partageons ici une série de vidéos réalisées par le Club Action Avenir, le Groupe d'Entraide Mutuelle le Renc'Art de Bergerac, l'UNAFAM (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques), des usagers, Espairs Dordogne.
S'informer c'est déjà agir!
SISM BERGERAC - Episode 1 - Anthony Robin
SISM BERGERAC - Episode 2 - Philippe Viallet
SISM BERGERAC - Episode 3 - Marine Dos Santos
SISM BERGERAC - Episode 4 - Marco
Le n°263 du mensuel des équipes soignantes en psychiatrie Santé Mentale, Mme Gonguet Bernadette fait le portrait d'Anthony Robin, psychologue à l'origine du Club Action Avenir de Bergerac (C2A), un centre innovant de formation et d'accompagnement au rétablissement, porté par le Centre Hospitalier Vauclaire.
Lire l'article « Se rétablir, c’est s’éloigner du gouffre ». En savoir plus sur le C2A : Club Action Avenir de Bergerac.
Fabrice GZIL a clôturé fin 2021 sa mission en remettant à la ministre déléguée une charte « éthique et accompagnement du grand âge ». La rédaction de ce document s’est appuyée sur les témoignages de 4 350 contributeurs : personnes âgées, aidants familiaux et proches aidants, professionnels du secteur, bénévoles et citoyens intéressés par ces questions éthiques. C’est pour leur donner des repères communs que Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’Autonomie, a lancé en 2020 le projet d’une Charte Éthique et Accompagnement du Grand Âge. « La promesse de cette charte n’est pas d’apporter des solutions toutes prêtes, des recettes instantanées, mais bien de répondre - avec nuances - à cette complexité », déclare-t-elle, pour présenter les objectifs du texte.
La ministre souhaite diffuser la charte au plus grand nombre d’acteurs du grand âge. Elle retient dix points d’attention leur permettant d’enrichir leur pratique quotidienne de l’accompagnement et du soin :
1 - Reconnaître chaque personne dans son humanité et sa citoyenneté, dans son inaliénable dignité et dans son identité singulière. Lui témoigner solidarité, considération et sollicitude quels que soient son âge, son état de santé, ses capacités ou son mode de vie.
2 - Favoriser l’exercice par la personne de l’ensemble de ses potentialités. Se préoccuper de l’effectivité de ses droits. Préserver le plus possible son intégrité, son bien-être, son confort et ses intérêts, tout en réduisant au maximum les restrictions éventuelles à l’exercice de ses libertés.
3 - Être à l’écoute de ce que la personne sait et de ce qu’elle exprime. L’informer de façon honnête, adaptée et respecter ses décisions. S’assurer de son consentement ou, à défaut, de son assentiment. Tenir compte de son histoire, de sa culture et de ce à quoi elle attache de la valeur.
4 - Garantir un accès équitable à des soins et à des aides appropriés. Faire en sorte que la personne puisse bénéficier, au moment opportun, d’une évaluation de sa situation et de ses besoins. Évaluer l’impact des interventions sur le bien être global de la personne.
5 - Protéger le droit pour chaque personne d’avoir une vie sociale, une vie familiale, une vie affective et une vie intime. Respecter son droit à la vie privée, préserver le plus possible son intimité ainsi que la confidentialité des informations et des données qui la concernent.
6 - Accompagner la personne de manière globale et individualisée, même lorsque des aides ou des soins importants sont nécessaires. Tenir compte de l’ensemble de ses besoins physiques, psychiques et sociaux. Favoriser son autonomie de vie et son inclusion dans la société.
7 - Faire en sorte que chacun puisse bénéficier, jusqu’au terme de son existence, de la meilleure vie et de la meilleure qualité de vie possible. Permettre aux personnes qui le souhaitent d’indiquer à l’avance leurs préférences et leurs volontés. Prendre soin des mourants et honorer les défunts.
8 - Respecter dans leur diversité les savoirs, les compétences, les rôles et les droits des familles et des proches. Soutenir les aidants familiaux et les proches aidants. Si la personne accompagnée n’y est pas opposée, s’efforcer de bâtir avec eux des liens de coopération et de confiance mutuelle.
9 - Prendre soin des professionnels et des bénévoles, les considérer et les soutenir dans leur engagement auprès des personnes. Faire en sorte qu’ils se sentent écoutés et reconnus dans leurs compétences. Les sensibiliser au repérage et à la prévention des maltraitances.
10 - Prendre des décisions informées, réfléchies et concertées, dans l’intérêt de tous. Encourager la production de savoirs et la remontée des informations. Préserver des espaces pour le questionnement et la réflexion. Renforcer la collégialité des décisions en consultant l’ensemble des personnes concernées.
L'ensemble du texte est issu https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/article/charte-ethique-et-accompagnement-grand-age
Retrouver la charte dans son intégralité: https://www.espace-ethique.org/sites/default/files/2021_charte_ethique_grand-age_web.pdf
Affiche des 10 points de la charte: https://www.espace-ethique.org/sites/default/files/210730_affiche_print.pdf
Ces nouvelles mesures ont été adoptées à l’Assemblée nationale le 8 février et au Sénat le 9 février. Elles sont relatives à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale.
Le projet de loi porte notamment sur
- l'âge limite de 20 ans pour toutes les limites d'âge supérieures comprises entre 16 et 20 ans dans les établissements pour enfants. Elle vise à éviter les ruptures de parcours et d'accompagnement pour les jeunes dans cette tranche d'âge. Elle prévoit également que tout les établissement aient la possibilité de proposer des prestations au domicile.
- une fonction de coordination en matière de développement de l'habitat inclusif pour le Président du Conseil Départemental,
- l'habitat inclusif inscrit dans les programmes locaux d'habitats déployés par les intercommunalités.
- les centres de formation doivent se mettre en capacité d’accueillir tout apprenti, quel que soit son handicap en mettant en œuvre, pour ceux qui en ont besoin, les moyens matériels et humains pour compenser leur handicap.
- une délivrance automatique de la RQTH pour les jeunes de plus de 16 ans, déjà accompagnés par la MDPH.
- création de passerelles entre le milieu dit protégé : les ESAT et le milieu ordinaire : les entreprises adaptées (qui ont une majorité de salariés handicapés) et les entreprises classiques.
- La possibilité pour les travailleurs d’ESAT de cumuler un temps partiel dans un ESAT et un temps partiel en entreprise adaptée.
L'ensemble des éléments sont des extraits de l'article publié le 11 février 2022 par le secrétariat d'Etat chargé des personnes handicapées.
Lire l'article au complet: De nouvelles mesures de simplification pour fluidifier le parcours des personnes en situation de handicap dans le projet de loi dit « 3DS » | Handicap
Ce documentaire d'Infrarouge de France 2 et diffusée le 08 décembre, et disponible en riplay présente le témoignage plusieurs femmes de tous ages. Elles viennent briser le tabou de l'alcool au féminin. Entre 500 000 et 1.5 millions de femmes auraient un rapport problématique avec l'alcool. Un chiffre en constante augmentation. Cependant, elles consultent avec dix ans de retard, comparé aux hommes.
La stigmatisation reste la principale cause de ce retard de diagnostic et de prise en soins. “Le silence tue plus que l’alcool” affirme l’une de ces femmes.
“Le tabou de l’alcool par rapport aux femmes imprègne toute la société, y compris le corps soignant”, insiste Fatma Bouvet - psychiatre et addictologue -de la Maisonneuve.
Documentaire à découvrir en cliquant ici.
Les Papillons Blancs ont partagé cet article sur le lancement du Comité de pilotage de l'habitat inclusif
Objectif ?
Déployer des solutions inclusives et innovantes
pour les personnes handicapées,
au cœur des villes. Les asso soutiennent cette tendance.
Le site internet de la Fondation John Bost met à disposition un guide
Repères et aides face à une situation ou un accompagnement complexe d’une personne avec TSA
(Troubles du Spectre Autistique) réalisé par le groupe CONTINUUM TED.
Pour en apprendre plus sur ce groupe constitué d’un réseau d’acteurs concernés par l’accompagnement des personnes avec TSA du Nord Pas de Calais et de Belgique, n'hésitez pas à consulter le site internet de la Fondation John Bost.
Pour consulter le guide, cliquer ici.
Cecilia McGough parle de la maladie dont elle souffre: la schizophrénie, et ce n'est pas un monstre.
Cecilia est astronome, astrophysicienne, militante et écrivaine. Elle est la fondatrice et laprésidente du Penn State Pulsar Search Collaboratory. Elle participe à la recherche sur les pulsars depuis décembre 2009, et a co-découvert le pulsar J1930-1852 (dont la particularité est d'avoir l'orbite la plus large jamais observée autour d'une autre étoile à neutrons).
Cecilia est une militante de la santé mentale et lutte contre la stigmatisation négative envers la maladie mentale. Elle est la fondatrice et directrice de l'organisation à but non lucratif Students With Schizophrenia, la seule organisation à but non lucratif aux États-Unis axée sur l'autonomisation des étudiants atteints de schizophrénie.
Venez découvrir ce témoignage sur Youtube
Dans cet article du Figaro Santé, "le Pr Marie Rose Moro, psychiatre, directrice de la Maison de Solenn et auteur de «Aimer ses enfants ici et ailleurs», nous explique l’art délicat de la psychiatrie transculturelle".
Consultez l'article ici.
Documentaire l'émission Un monde en docs, de public Sénat qui propose de poser un autre regard sur la maladie psychique. Un documentaire de Mélodie Proust. Une production Label News.
"Nous avons voulu savoir pourquoi la schizophrénie est si complexe à diagnostiquer. Si la recherche avance et permet désormais de mieux la soigner, la société, elle, peine à comprendre ces malades. Nous tenterons de comprendre les dessous d´un mal tabou, ses facteurs à risques, et ses évolutions. Le défi est grand. Mieux accepter ces 600 000 personnes atteintes par la maladie, afin de leur offrir une réinsertion personnelle et professionnelle fondamentale à leur mieux-être."
Regarder la vidéo: "Schizophrénie, l'envers de la raison".
L'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) a travaillé (EHESP) a travaillé sur le parcours des jeunes souffrant de handicap psychique. Cette étude est disponible sur le site de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'autonomie (CNSA).
Consulter l'étude sur le site du CNSA.
Hospimédia relais l'information du Centre National de Ressources et de Résilience (CN2R). En effet, le CN2R "souhaite former en interne une communauté de personnes ayant vécu l'épreuve d'un psychotraumatisme. Ces personnes pourront contribuer grâce à leur expérience aux réflexions et actions menées par le centre, participant ainsi à améliorer les connaissances, les pratiques et les prises en charge", nous dit Hospimédia.
Consulter l'article ici.
Crée suite au Rapport Rudetski (2015), et inscrit au Plan Interministeriel de l'aide aux victimes (2017), le Centre National de Ressources et de Résilience (CN2R) est un dispositif unique sur le psychotraumatisme. Il a notamment pour missions de consolider l'état des savoirs dans le champs du psychotraumatisme et d'améliorer les modalités de prises en charges psychologiques.
Son site permet d'obtenir des information, de trouver de l'aide, de répondre aux questions...
Visiter leur site ici.
Pour tout savoir de la santé mentale en France. Cette ouvrage est publié par l''Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé (Irdes).
Télégharger le document.
Un Atlas de la santé mentale, pourquoi faire? Une interview parue dans Interview parrue dans la Lettre du GCS pour la recherche et la formation en santé mentale n°54 de juillet 2020.
Télécharger l'article ici.
Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les comportements en matière de santé des Européens âgés de 11 à 15 ans révèle une augmentation du nombre de jeunes signalant des problèmes de santé mentale.
Lire l'article https://news.un.org/fr/story/2020/05/1069182
Documentaire Public Senat -"Le souffle du canon" (lien vidéo) - Les soldats français témoignent de leurs retours de missions, de leurs troubles post traumatiques et de leurs reconstructions. Beaucoup d'émotions.
Documentaire ARTE - De Billie Eilish à Lady Gaga, les stars parlent ouvertement de leurs pathologies mentales, de la dépression à l'anxiété en passant par des problèmes d'addictions. Le rappel que la santé mentale est l'affaire de tous et peut être l'aube d'une nouvelle ère où les personnes souffrant de maladie mentales ne seront plus stigmatisées.
Regarder la vidéohttps://www.arte.tv/fr/videos/098475-000-A/quand-la-sante-mentale-s-invite-dans-la-pop-tracks/
Auteure Ludmilla Chostakoff, psychologue clincienne, CH Montperrin, Aix en Provence
Revue Santé mentale Avril 2020
Auteure : Chady Prévoteau / Psychologue clinicienne, docteur en psychologie
Santé Mentale - janvier 2019
Que signife aider quelqu’un, et jusqu’où peut-on s’y engager sans compromettre son propre équilibre ?
En inscrivant l’aide au plan sociétal, on passe du registre de la morale à celui de la solidarité.
Auteur : Guillaume Von Der Weird / Professeur en philosophie
Santé Mentale - janvier 2019
Thème de l'édition 2020 : « Santé mentale et discrimination ». Les SISM sont un moment privilégié pour réaliser des actions de promotion de la santé mentale. Ces semaines sont l’occasion de construire des projets en partenariat et de parler de la santé mentale avec l’ensemble de la population.
Télécharger la présentation de la SISM 2020
LES CINQ OBJECTIFS DES SISM :
- SENSIBILISER le public aux questions de Santé mentale.
- INFORMER, à partir du thème annuel, sur les différentes approches de la Santé mentale.
- RASSEMBLER par cet effort de communication, acteurs et spectateurs des manifestations, professionnels et usagers de la santé mentale.
- AIDER au développement des réseaux de solidarité, de réflexion et de soin en santé mentale.
- FAIRE CONNAÎTRE les lieux, les moyens et les personnes pouvant apporter un soutien ou une information de proximité
Télécharger la feuille de route santé mentale et psychiatrie juin 2018
La stratégie nationale de santé constitue le cadre de la politique de santé en France. Elle est définie par le Gouvernement et se fonde sur l’analyse dressée par le Haut Conseil de la santé publique sur l’état de santé de la population, ses principaux déterminants, ainsi que sur les stratégies d’action envisageables.
La feuille de route de la santé mentale et de la psychiatrie s’inscrit en cohérence avec les objectifs de la stratégie nationale de santé, en particulier avec ses axes majeurs d’action que sont le repérage et la prise en charge précoces des troubles psychiques et la prévention du suicide.
Elle a comme objectifs l’amélioration des conditions de vie, de l’inclusion sociale et de la citoyenneté des personnes vivant avec un trouble psychique, l’amélioration de l’accès aux soins et aux accompagnements.
Cela ne sera possible que dans une approche transversale de la politique de santé mentale, territorialisée dans le cadre des projets territoriaux de santé mentale, dans une dynamique d’ « aller-vers » et d’empowerment.
Cette feuille de route répond à ces enjeux par la présentation d’un plan global déclinant 37 actions selon trois axes :
- Promouvoir le bien être mental, prévenir et repérer précocement la souffrance psychique, et prévenir le suicide ;
- Garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre en psychiatrie accessible, diversifiée et de qualité ;
- Améliorer les conditions de vie et d’inclusion sociale et la citoyenneté des personnes en situation de handicap psychique.